• Je me noie.

    Maintenant que je l'ai écrit, ça claque comme une évidence. Depuis un an maintenant, j'ai perdu pied, c'est sûr, et je me noie. Depuis qu'il m'a dit on arrête tout, tu veux pas qu'on vive ensemble alors c'est pas la peine de continuer. Du coup je me suis barré à Barcelone pour oublier que c'était la première fois que je me faisait larguer, que ça faisait mal. Pour rien Barcelone, j'ai toujours mal. Enfin si, c'est beau Barcelone, et j'y suis allé avec Xav que j'adore.

    Faut que je me bouge. Je projète d'aller vivre à Lyon. En me disant que, tant qu'à se taper des cartons, je ferai mieux de me barrer à Amsterdam, à Bruxelles ou à New-York. Mais j'ai lu L.F Céline et je sais que ça sert à rien de partir, qu'en arrivant on retrouve toujours la même merde (soi-même). J'en suis pas encore là, aller voir ailleurs si le béton est plus gris. Non, j'en suis à : je me noie.

    Dans des litres et litres d'alcool, je me noie. A paris, je m'enterrais, sous des kilos de CC et d'X. Ca change (j'évolue). Quoique, j'ai toujours pas mal torché, jamais seul, pour faire la fête et j'ai toujours beaucoup fait la fête. Mais là, je sais pas si c'est l'été, ou la douleur, ou je sais pas quoi, de plus bosser, ça non, ça me fait du bien, mais je me défonçe grave la gueule depuis deux mois. Et j'ai des amis qui sont vraiment des amis, ils boivent autant (plus?) que moi.

    Il n'empêche, va bien falloir que je bouge. Même si je sais que, quand on se noie, la dernière chose à faire est de s'agiter. 


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