• Tim Vinzent est acteur porno chez Cazzo (boite de prod allemande). Ce gars me fait penser à mon premier amour (ça date pas d'hier, j'avais 21 ans, j'en ai 34 now). D'abord y'a une petite ressemblance physique, grand, sec, blanc comme un cul et les oreilles décollées. J'ai toujours adoré les oreilles décollées chez un gars, quand c'est bien porté (c'est pas une blague). Puis y'a la taille de la bite : quasi-pareille (c'est à dire proche du poney). (je suis un dingue des phrases nominales et des parenthèses au cas où t'aurais pas remarqué). Cazzo c'est un parti pris assez étrange dans le porno gay, ils sont branchés skin heads à mort. C'est clair que le jean's deux tailles trop petit et les rangers, c'est sex, mais bon. Je sais pas trop quoi en penser (attirance+répulsion=intérêt). Dans le staff Cazzo, y'a des bombes, des plus beaux, plus costauds (ça c'est pas difficile) que Tim Vinzent, mais reste que c'est celui que je préfère, et de loin. Je le trouve hyper méga sexy, même habillé, même juste sa tronche. Au fait, Greg (le premier amour en question), si tu te reconnais, laisse un com avec ton adresse mail...) Là où j'ai failli chialer tellement c'était beau, c'est sa branlette (il gicle sur la couv' de Mein kampf d'Hitler) dans le film du super réalisateur Bruce La Bruce, Skin Gang. J'ai aussi chialer quand le brun meurt dans Brockeback Mountain (je mate pas que des pornos quand même). Bon, voilà, je l'ai faites ma lettre de groupie.

    votre commentaire
  • Ce qui aurait pu être une journée de merde a été une journée sans pluie plutôt sereine.

    Ce matin, il fait beau, et j'ai encore vu le soleil se lever. Qu'il est doux de se faire réveiller en se faisant sucer la bite (même si c'est à 5 h 30). On s'est couché tôt mais endormi très tard. Là , je suis complètement dans le coaltar et j'ai un peu mal au cul, mais je suis content. D'abord tendre, longtemps tendre, puis bourrin, ça a été. Il a dormi 3 heures, le pauvre. Il vient juste de partir bosser. Répartition du temps au lit cette nuit : trois heures de baise, trois heures de sommeil. Je vais pouvoir roupiller toute la journée. Il dit que c'est son rythme normal, dormir quatre heures maximum par nuit. Moi je dis qu'à ce rythme, je mets pas deux mois à faire un dépression nerveuse.

    Voilà des plombes que je me tape des mecs qu'on rien à voir avec moi, pour pas prendre de risque (tomber A). Quelquefois ça frise le grand n'importe quoi. Depuis dix ans je rêve d'être en total autarcie sexuelle, mais bon, manqué. Pourtant ma collection de 600 pornos devrait me calmer, ben non. Y'a un truc chiant qui manque forcement et qu'on trouve pas dans les pornos : l'affection (à moins de se caresser la joue avec le boitier, pas terrible). Quand je tombe sur un mec qui en donne, et là je m'adresse aux filles : y'en a beaucoup de mecs super tendres, faut pas croire, je me retrouve à nouveau en manque (pas de cul mais de câlins). Même si je roule vachement des mécaniques, avec toutes les virées cul-trashes que j'ai pu faire dans les bar-à-culs où y'a à peu près autant d'affection que dans une tournante de banlieue au fond d'une cave, je suis un tendre. Et je crois que c'est ce qui me poussera à replonger (dans une relation longue et complexe). En attendant, je bouffe du chocolat. Puis je retourne me coucher.


    votre commentaire
  • On peut pas dire que ça m'arrive souvent, mais c'est super rageant : me retrouver comme un con devant mon mac à une heure où je devrait encore dormir.

    Comme d'habitude, je me suis couché à 1 heure du mat'. A la fin de mon sixième cycle, alors qu'il en faut entre huit et neuf pour être bien (chaque cycle fait environ 45 minutes), dans la phase de sommeil paradoxal (sommeil léger, temps du rêve, dernière étape du cycle), je me réveille carrément. Plus possible de me rendormir. C'est con, hein ? Je me prépare une soupe en bouteille bio dans un mug et je suis dans le paté. J'explique rien sur les causes. j'ai bugué, c'est tout. Le plus rageant, c'est que ça présage une journée de merde. J'espère au moins qu'il va arrêter de flotter.


    votre commentaire
  • Des fois, comme hier (ce matin), l'alcool ça fait comme un petit Hiroshima dans la tête des gens.

    Montre ton cul fait voir tes seins mort de rire sors ta bite vire ta main de l'intérieur de mon Calvin Klein je te connais même pas tiens y'a les deux là qui baisent dans la salle de bains puis on danse -disco-eighties-nineties- allez tout le monde topless et une bouteille de limonade qui vole putain ça colle puis on se marre conversations de débiles et toi tu préfères bouffer le cul ou la chatte oui mais pas au premier rendez-vous et tout le monde se roule des pelles berk moi j'aime pas rouler des pelles et encore un verre de rhum me fait violer collectif grand n'importe quoi on redanse et putain qu'on est heureux mais bon il est 5 heures faut bien que ça s'arrête.


    Une vidéo sur un portable et le lendemain, on se dit : putain qu'est-ce qu'on est punk !


    2 commentaires
  • Lorsque j'étais au lycée, j'ai rencontré Fabien parce-qu'il était dans ma classe (dès la seconde). On est vite devenu ami (j'ai découvert l'amour). L'amour est un truc que je comprends aussi peu que l'hétérosexualité et la chimie bio-moléculaire. On était très proche. Je n'envisageais rien de sexuel entre nous mais il occupait mon esprit à chaque branlette. Je me souviens qu'il était splendide torse-nu avec son 501 délavé une taille en dessous.

    Quand je dormais avec lui, je n'arrivais pas à m'endormir tellement je bandais. Je croyais que c'était ça l'amour : un truc impossible, unilatéral qui fait souffrir, un truc qu'à rien à voir avec le sexe (comme la passion du Christ). J'ai découvert plus tard qu'on pouvait baiser avec des amis, ou avec des hétéros, et que le sexe et l'amour, ça a rien à voir (ça c'est sûr et certain).

    C'était le début des nineties. On découvrait l'alcool, les drogues et la house music.

    Pump up the volume Pump up the jam

    J'ai vomi mon premier litre de whisky pour mon dix-septième anniversaire : classique.

    Etant issu d'un milieu ultra prolo, la sape je m'en tapais jusqu'à mes 16 ans. Puis je me suis trouvé un style : pédé fashion destroy. Fabien lui faisait vachement gaffe aux fringues. C'est mon premier souvenir de bôcul dans un 501. C'est le premier mec que j'ai connu qui s'habillait sex. Mes parents aimaient bien Fabien, ils savaient pas qu'on se défoncait à mort et qu'il fournissait whisky et teushi, vu que c'est lui qui avait le plus de thunes.

    Une fois je suis allé le voir à Grenoble, il était en en deug de lettres. J'étais heureux d'être aux Beaux-arts. On a dansé toute la nuit dans un bar pédé, le Triplex. Il aimait bien les pédés. On a dormi ensemble et pétés et j'ai rien tenté, ça faisait 5 ans qu'on se connaissait. J'avais vécu plein de trucs. J'avais découvert et je pratiquais beaucoup l'instint sex : salut comment tu t'appelles ? T'es pas mal. On couche ? (Et jétais en couple super amoureux baise super-Greg-)

    Puis on s'est perdu de vue quand j'étais en troisième années aux Beaux-arts. Entre-temps, j'avais largement appris que l'hétérosexualité est un concept flou pour dire : je suis pas pédé, mais que ça empêchait pas les mecs hétéros de coucher avec des mecs. Jusqu'à trentre ans, ça m'éclatait de me taper des hétéros, c'était même là que j'excellais dans mon jeu de séduction (je te retourne la tête, tu sais plus qui t'es, tu sais plus où t'habites, la sodomie c'est super : viens dormir tout nu dans mon lit !)

    Le dernier, Julien, c'était y'a 8 ans. Il était en couple avec une super jolie japonaise depuis des lustres, en appart' et tout. Super défi. Je craquais grave pour ce gars. Toute la drague a été super, longue, complexe, jubilatoire. Puis quand je l'ai eu mon lit : mouais...Et je suis dit : arrête de perdre ton temps.


    votre commentaire